Poèmes et chansons

Page 5 : Amour

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Punch d'amour

Prenez-vous tel que vous êtes
Enlevez la pelure d'égoïsme
Arrachez les pensées blessantes
Enlevez tout ressentiment et tracas
A cela, ajoutez : La conviction profonde
Que la vie vaut la peine d'être vécue !
...Que vous êtes quelqu'un !
Mélangez bien, avec Sérénité et Amour,
Assaisonnez d'humour et d'optimisme
Sucrez avec tolérance.
Puis, ajoutez une ferme résolution :
Celle de faire de votre mieux
À chaque heure du jour, qui qu'il arrive.
Laissez mousser trois cent soixante cinq jours.
Garnissez de sourires et de mots aimables.
Servez avec douceur et courage,
Vous verrez l'effet !

 

 

Toute une vie

La joie d'aimer d'être deux sur la terre
C'est regarder s'écouler les années
Tout doucement comme l'eau des rivières
Tout doucement comme l'heure au clocher
La joie d'aimer d'être deux à se plaire
C'est retrouver la chaleur d'un baiser
Toujours le même, toujours le même
Toujours, toujours, sans se lasser
C'est partir ensemble vers un unique avenir
C'est vieillir ensemble par les mêmes souvenirs
La joie d'offrir le meilleur de soi-même
Dans un amour qui fleurit jour et nuit
C'est de garder dans son coeur dans ses veines
Toute une vie, toute une vie

 

 

Fais vivre

Préserve l'amour de ceux qui s’aiment
Toi qui sais combien deux êtres
Sont fragiles, périssables,
Toi qui sais que le coeur
Est inquiet, instable comme le temps
Toi qui les as tournés l'un vers l’autre
Pour qu'ils ne soient plus que des moitiés,
Indéfinis, inaccomplis,
Fais-leur comprendre le mystère mortel
Qu'aimer est souffrir
Que donner fait vivre.
Donne leur le temps
De se connaître et de se consoler
Attise leur passion
Rends-les patients et infiniment tendres
Afin qu’ensemble
Ils puissent traverser la nuit.

 

 

L'amour c'est...

L’amour c’est un secret, à deux que l’on partage,
L’amour c’est un oiseau dont on ouvre la cage,
C’est la fleur au printemps, coupée et puis offerte,
C’est n’être point tout seul dans la ville déserte.

L’amour c’est un ruisseau qui court entre les pierres,
C’est la biche innocente au seuil de la clairière,
C’est le vol du pinson, le chant de l’alouette,
Choses sans importance et parfois désuètes,

L’amour c’est une main qui se tendra vers vous
C’est un ami qui vient sans prendre rendez-vous,
C’est le pas d’un enfant qui marche à vos côtés,
C’est le don que l’on fait qui n’est pas charité.

L’amour c’est la folie de ceux qui ne sont fous,
C’est le baume apaisant sur la plaie qu’on recoud,
C’est pour celui qui souffre une simple caresse,
C’est pour celui qui pleure un geste de tendresse.

Roger Mausen

 

Plus bleu que tes yeux

Pour ces désirs qui nous inondent
Et se traduisent peu à peu
En des instants de fin du monde
Merci mon Dieu
Pour ce destin que l'on se forge
Avec des larmes au fond des yeux
Et des joies qui prennent à la gorge
Merci mon Dieu
Mon coeur s'en allait en déroute
De lendemains en lendemains
Quand tu m'as éclairé la route
Et montré le chemin
Celui de l'espoir qui délivre
Et remplace les songes creux
Par une folle envie de vivre
Merci mon Dieu

L'amour que tu as conçu
Pour nos âmes solitaires
Fait que nos regards perdus
Sont ruisselants de lumière
Ils regardent le ciel ébloui
Simplement pour te dire merci

Pour ces désirs qui nous inondent
Et se traduisent peu à peu
En des instants de fin du monde
Merci mon Dieu
Pour ce destin que l'on se forge
Avec des larmes au fond des yeux
Et des joies qui prennent à la gorge
Merci mon Dieu
Ce que j'attendais de la terre
Et que j'espérais de la vie
En t'implorant dans mes prières
Au long des jours, des nuits
Mon Dieu, tu me l'as fait connaître
Puisque j'ai ma part de bonheur
Et que l'amour rit dans mon coeur
Je veux crier de tout mon être
Merci mon Dieu


On ne peut te connaître

On ne peut me connaître
Mieux que tu me connais

Tes yeux dans lesquels nous dormons
Tous les deux
Ont fait à mes lumières d’homme
Un sort meilleur qu’aux nuits du monde

Tes yeux dans lesquels je voyage
Ont donné aux gestes des routes
Un sens détaché de la terre

Dans tes yeux ceux qui nous révèlent
Notre solitude infinie
Ne sont plus ce qu’ils croyaient être

On ne peut te connaître
Mieux que je te connais.

Paul Eluard

 

 

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